Le lac des Estaris – Orcières Merlette

Premier jour dans les Hautes-Alpes. Notre petit périple à Orcières Merlette durera seulement deux jours en attendant Guillestre, situé au carrefour des Ecrins et du Queyras.

Pour ce premier jour nous décidons de miser sur cette rando très facile. A la clé un panorama verdoyant et sauvage, avec en prime plusieurs lacs à découvrir.

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On embarque donc dans les télécabines du Télémix, une première pour nous en été, direction le Drouvet (2655 m d’altitude). Là-haut, on emprunte le sentier passant par le Roc des Hommes. Après un passage dans une zone d’éboulis le sentier devient plus agréable et permet déjà d’apercevoir les lacs.

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Nous découvrons d’abord le grand lac des Estaris (2560m), au bord duquel nous prenons une pause sandwich.

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Nous avions prévu de nous en tenir aux lacs pour ce premier jour, toutefois en observant le panorama autour de nous, nous apercevons des silhouettes en haut d’un col. Une question s’imposa alors à nous : « qu’est-ce qu’il y a derrière ? ».

La curiosité était trop vive, nous étions déjà en route pour le col de Freissinières (2782 m). N’ayant pas de carte sur nous, nous avons manqué de très peu le roc Diolon (3071 m).

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Nous venions de gravir notre premier col, expérience enivrante que nous avons réitérée lors de chaque randonnée. Nous avions choisi cette année de découvrir les lacs des Hautes-Alpes. But agréable certes, mais identique à celui de bien d’autres. Nous avons donc rencontré beaucoup de randonneurs, excepté en fin de journée, et il nous manquait cette sensation d’être seuls au monde. Or, les sentiers étaient déserts vers les cols.

Et c’est là-haut que nous ressentions la sensation grisante de toucher, ne serait-ce que du bout des doigts, l’infinie liberté.

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Nous redescendons ensuite le col, rythmés par le vent. Avertis par leurs cris stridents, nous croisons plusieurs marmottes sur notre route.

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Plus bas, la découverte du lac Long et de celui des Sirènes est une belle surprise.

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Il est temps pour nous de rejoindre la station, nous poursuivons notre route sur le sentier menant à Orcières.

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11 petits mots

  1. Je suis allé une fois à Orcières-Merlettes pour les sports d’hiver, il y a de nombreuses années. C’est fou comme le paysage change en été. C’est magnifique, j’aime beaucoup. Je suis particulièrement fan de la marmotte!

    • Oh oui j’imagine comme ça doit être rigolo de comparer une station entre l’été et l’hiver ! C’est ce que nous nous imaginions quand nous étions perchés dans les télécabines, on imaginait les skieurs dévaler les pistes ou attendre au téléski 🙂
      Merci beaucoup pour ton commentaire ! 🙂
      Anaïs.

  2. Orcieres Merlette Ca a été 25 ans de mes vacances quand j’étais enfant, puis ado… Je connais quasiment chaque cailloux par cœur… Été comme hiver (même si la station a bien changé)
    Merci pour ce flashback!!!

    • Merci pour ton commentaire ! Nous sommes tombés par hasard sur cette station, en cherchant une étape entre l’Ardèche et Guillestre, et nous sommes tombés amoureux de l’endroit ! Alors je comprends bien comment on peut y aller pendant 25 ans, sans jamais s’en lasser 🙂
      A bientôt !
      Anaïs.

  3. Wow grandiose cette rando ! La montagne en été est magique (même si je préfère vraiment les cimes enneigées ^^). Tes photos me donnent envie d’enfiler mes chaussures de rando tout de suite et d’aller grimper sur les crêtes avec toi ! Merci pour la jolie balade Anaïs ! Bisous 🙂
    (et hop, dans mon pinterest !)

    • Oh oui on part toutes les deux en rando ? ça me manque déjà ! C’est vrai que l’hiver c’est magique, mais en été c’est… immensément impressionnant. Je ne sais pas, j’aime les deux pour tant de raisons. 🙂 (merci pour le pint 😉 )

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